Recharge hydrogène
Tout d’abord, il est important de souligner qu’une voiture à hydrogène est en principe une voiture électrique. En effet, elle crée sa propre électricité à bord. Néanmoins, la molécule n’est en réalité qu’un vecteur d’énergie.
Contrairement aux véhicules électriques qui utilisent des batteries pour faire fonctionner le moteur, les voitures hydrogène utilisent une pile à combustible. Celle-ci constitue le cœur de la voiture, fournissant l’énergie électrique nécessaire. Il est donc utilisé comme combustible. Au même titre qu’une pile standard, la tension électrique est obtenue grâce à la réaction de deux électrodes. Et c’est sur ce plan là que son fonctionnement se démarque de l’électrique, la pile à combustible n’utilise pas de métaux comme le cobalt ou le lithium. Elle requiert des gaz, à savoir le dioxygène (o2) présent naturellement dans l’air et l’hydrogène (H).
Nul besoin d’effectuer des recherches poussées pour comprendre que cette combinaison forme tout simplement… de l’eau (H2o). Une réaction chimique se crée au sein de la pile : l’oxydation. Les électrons créés rejoignent alors l’électrode contenant l’hydrogène et l’oxygène. Du fait de ce mouvement, l’électricité est créée, permettant d’alimenter le moteur de la voiture.
Sommairement, le véhicule ne rejette que de l’eau pure tout en s’alimentant en électricité !
Concept voiture propre
Ainsi, la voiture à hydrogène a un fonctionnement totalement vert. Elle ne rejette aucun polluant et aucunes particules fines. Son usage est parfaitement neutre d’émissions de gaz à effet de serre.
Néanmoins, la question qu’il est légitime de se poser concerne la production de ces fameuses molécules. S’il est si vertueux, si abondant et que l’on connaît ses spécificités depuis des centaines d’années, pourquoi son utilisation n’est-elle pas plus répandue ? Tout simplement car il ne se trouve pas dans sa forme brute. Un procédé d’extraction chimique est nécessaire pour isoler les molécules. Dans la plupart des cas, ce processus utilise des énergies fossiles et s’avère être très énergivore. Cependant, ces dernières années, une partie de la production d’hydrogène est réalisée par électrolyse de l’eau.
Il s’agit de faire passer un courant électrique dans l’eau. Pour que l’hydrogène produit soit considéré comme vert, il est indispensable que l’électricité utilisée provienne de sources renouvelables, garantissant ainsi une performance 0 carbone. Aucune autre nouvelle énergie ou vecteur n’est pour l’instant la clé d’une consommation décarbonnée. Il est donc essentiel de se tourner vers cette voie, notamment dans le domaine de l’automobile.